BIENVENUE DANS AUTOUR DU MONDE

Soyez les bienvenus à bord de notre tour du monde. En votre compagnie, nous naviguerons en quête de découvertes du 6 janvier au 6 mai 2025. En souhaitant que vous éprouverez autant de plaisir que nous à effectuer ce voyage au long cours.
Suzanne et Yvan
MSC Magnifica
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Nos compagnons de voyage,
Hélène et Claude

Le MSC Magnifica
Le paquebot, sur lequel nous naviguerons pendant 120 jours du 6 janvier au 6 mai, est sorti des chantiers navals de Saint-Nazaire en France en 2009 et a été entièrement rénové en 2019. Les 1259 cabines du navire peuvent accueillir quelque 2500 passagers. D'une longueur de près de 294 mètres, il compte 13 ponts où sont aménagés, outre les cabines, un gymnase, une salle d'entraînement, trois piscines, une salle de spectacle de style art déco de 1 250 places, un casino, un cinéma, une salle de quilles et nombre d'aires de restauration et bars.

ITINÉRAIRE
Découvrez avec nous les destinations qui émailleront notre tour du monde
Montez à bord
Après un grand tour d'Europe en Méditerranée, en passant par Barcelone et Malaga, nous mettrons le cap vers l'Afrique, Casablanca et le Cap-Vert, pour ensuite nous diriger vers l'Amérique du sud et le Brésil. Nous visiterons d'abord Salvador suivie de Rio de Janeiro. Prochaine escale: Buenos Aires en Argentine, suivie de Puerto Madrin. C'est en contournant l'extrême sud de l'Argentine et les montagnes enneigées d'Ushuaia, capitale de l'Antarctique, que nous passerons de l'Atlantique au Pacifique. Au Chili, nous visiterons Puerto Montt, puis Valparaíso et, enfin, l’île de Pâques. La destination prochaine, après le passage de Bounty, sera Pitcairn où ne vivent qu'une cinquantaine de personnes, ce qui nous mènera en Polynésie française pour des arrêts à Papeetee et Moorea. Deux arrêts sont prévus dans les îles Cook, Aitutaki et Rarotonga avant de naviguer vers les côtes de la Nouvelle-Zélande ( Bay of Islands, Auckland, Tauranga, Christchurch, Dunedin, Milford Sound) et de l'Australie (Hobart, Sydney, Eden, Melbourne, Adelaide, Penneshaw, Albany, Busselton, Fremantle/Perth). Une fois sur l’océan Indien, nous verrons la beauté des Maldives et des Seychelles, la biodiversité de Madagascar et l'effervescence de l'Afrique du Sud à Port Elisabeth et Cape Town. Revenant sur l’Atlantique, une escale survient à Dakar au Sénégal. Le navire mettra ensuite le cap sur l'Europe en effectuant une escapade à Fuerteventura dans les îles Canaries. Nous remonterons ensuite vers l’Italie en passant par Palerme en Sicile. avant d'accoster à Civitavecchia, près de Rome, suivi de Gênes et du retour au port de Marseille.

Marseille, la cité phocéenne, notre point de départ et de retour



Arrivée le vendredi 20 décembre 2024
Le mistral nous souhaite la bienvenue
Le mistral s’est invité en Provence pour nous souhaiter la bienvenue.
Nous avons donc fait connaissance avec ce rigoureux vent du nord. Là, se comprend mieux le livre Une année en Provence de Peter Mayle qui, en automne, se trouva fort dépourvu quand la bise fut venue (LaFontaine). Le thermomètre indique six degrés Celsius quoiqu’on ressente plutôt moins trois. Grelottant en se rendant , avec armes et bagages, vers le quai numéro quatre où stationnera le bus L91qui nous mènera à la gare Saint-Charles, pas de place dans la tête pour se fredonner du Renaud: Te raconter enfin qu’il faut aimer la vie / L’aimer même si le temps est assassin et emporte avec lui / Les rires des enfants / Et les mistrals gagnants / Et les mistrals gagnants. Ce vendredi matin à neuf heures, secoués par ce vent impitoyable, loin de nous l’idée des bonbons en poudre, autrefois vendus à Marseille, qu’étaient les Mistrals gagnants.

Le mistral fait partie de la vie des Marseillais au point où divers établissements, comme celui-ci, en portent le nom en bannière.
L'interminable escalier de la gare Saint-Charles

Classic Title
A l'entrée du Panier, le resto s'affiche en anglais seulement. Fernandel en aurait été estomaqué.

Le Panier est le quartier fondateur de Marseille. Les navigateurs grecs de Phocée y ont accosté 600 ans av. J.C. d'où le surnom de cité phocéenne accolé à la ville.
La maison Empereur, plus
ancienne quincaillerie de France.
La 7e génération la dirige de nos jours.

Notre-Dame-de-la-Garde ou La bonne mère, protectrice des marins et pêcheurs.

On comprend mieux l'interjection bonne mère venant des personnages du cinéaste Marcel Pagnol.
Cassis, port de mer à l'ambiance chaleureuse

Avignon et son Palais des papes

La Ciotat, ville où les frères Lumière ont réalisé la naissance de l'histoire du cinéma.

La plage de La Ciotat

Notre départ de Marseille, le lundi 6 janvier

Barcelone, le mardi 7 janvier

L'incontournable Sagrada familia
La capitale de la Catalogne est un lieu connu de nombreux québécois. Sa cathédrale et sa populaire avenue La Rambla sont des classiques touristiques. Un tour en autobus nous fait découvrir une ville aux multiples visages architecturaux largement influencé par Antoni Gaudi, l’un des concepteurs du modernisme catalan. Sept de ses oeuvres sont inscrites par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’Humanité, dont le parc Güell, le palais du même nom, de même que la façade de la Nativité et de la crypte de la Sagrada Familia. Cette tournée s’achèvera sur une Rambla bondée de Barcelonais en quête d’aubaines d’après les fêtes dans les grands magasins de cette avenue.




Malaga, le jeudi 9 janvier

Le centre-ville
Malaga, en Andalousie, prochaine étape en ce jeudi 9 janvier. Dans le bus, notre guide nous apprend que sa ville a été fondée par les Phéniciens au VIIIe siècle avant J.-C. étant ainsi l’une des plus vieilles capitales d’Europe. Picasso y est né. Jeune, Il a quitté la ville avec ses parents pour vivre à Barcelone et ensuite s’installer à Paris. Il a juré qu’il ne remettrait pas les pieds en Espagne tant que le général-dictateur Franco vivrait. Il est donc mort en France sans revoir l’Espagne, ce qui ne l’a pas empêché de produire Guernica, oeuvre monumentale, dépeignant les horreurs de la guerre civile espagnole. Pour revenir à Malaga, les vents du nord sont bloqués par des chaînes de montagne qui protègent la baie où se situe la ville. Une fois quitté le bus, une visite guidée nous mène, autour de la cathédrale, où se situe le musée Picasso et l’appartement où il est né. On nous apprend que d’autres célébrités sont originaires de Malaga dont le cinéaste Pedro Almodovar et l’acteur-réalisateur-producteur Antonio Banderas. Et voilà que nous déambulons aux quatre coins d’une ville accueillante où abondent les restaurants aux tables invitantes. C’est la première journée où la température est suffisamment clémente pour qu’on puisse se dépouiller de nos manteaux d’automne. Une agréable marche à travers les jardins qui longent le port nous ramène vers le Magnifica.


Picasso dans le parc face à l'immeuble où il est né.

Casablanca, Maroc, le vendredi 10 janvier

La mosquée Hassan II
Nous mettons pied à terre au Maroc ce vendredi 10 janvier. Casablanca, où la mosquée Hassan II veille sur la ville, Encore là, après un arrêt à la deuxième plus grande mosquée après celle de La Mecque, visite guidée de la ville où le modernisme voisine les traditions mauresques et l’influence européenne. Notre guide, Hassan 22 nous précise-t-il, ne peut s’abstenir de référer au film culte Casablanca, mettant en vedette Ingrid Bergman et Humphrey Bogart, dont le personnage tient le Rick’s Café. Hassan rappelle que le film a entièrement été tourné en studios à Hollywood, en raison de la guerre, et que le Rick’s Café qui se trouve aujourd’hui à Casablanca est une reproduction issue du film et non un établissement originalement situé dans la ville. Il note toutefois que c’est l’un des restaurants les plus chers de l’endroit. De nombreux parcs et esplanades sont répartis à travers la ville agrémentant la marche.



La chrétienté voisine l'Islam. Une reproduction de la grotte de Lourdes à l'entrée d'une église catholique.


Mindelo, Cap Vert, le mardi 14 janvier

Mindelo, la capitale
La visite de Mindelo, au Cap Vert, est à l’ordre du jour. Petite ville un peu tristounette à comparer avec les villes portugaises du continent. En plus d'être la capitale du Cap Vert, Mindelo en est également la capitale culturelle et l'une de ses natives, Cesaria Evora, a exporté avec succès, à travers le monde, la musique de son pays. Le Monte Cara surplombe la baie de Porto Grande. Le Monte Cara, le mont visage en français, doit son nom à sa forme qui évoque celle d'un visage humain vu couché et de profil. Lors de cet arrêt. le navire s’est approvisionné localement en pommes de terre, fruits, autres légumes et poisson, donnant ainsi un coup de pouce à l’économie de cette agglomération de 90 000 personnes. La visite de l’endroit s’effectue à pied encombrant une circulation déjà plutôt lente.

Le profil de l'île Sao Vincente, où est située Mindelo, vu du Magnifica

Le marché public

Salvador de Bahia, le dimanche 19 janvier

Première capitale Brésil et maintenant capitale de la province de Bahia
Salvador de Bahia, est une ville tout en collines et dont le décor architectural a besoin de beaucoup d’amour. Un peu comme Québec, la ville est partagée entre haute et basse-ville. Elle se compose de beaux bâtiments à l’entretien négligé et un funiculaire demeuré efficace même passé de beaucoup son centenaire. Le quartier de Pelourinho constitue son cœur historique, avec ses ruelles pavées qui s'ouvrent sur de grandes places, ses bâtiments colorés et ses églises baroques dont celle de São Francisco, ornée de boiseries dorées. Le quartier de Pelourinho s'appelle ainsi parce qu'au temps de la traite des esclaves, s'y dressait un pilori servant à punir les tentatives d'évasion.



Quartier Pelourhino et le Palacio municipal

De la haute à la basse-ville

Le funiculaire plus que centenaire
Rio de Janeiro, les mardi et mercredi 21 et 22 janvier

Le Christ rédempteur
Les Cariocas se préparent à la tenue prochaine du plus célèbre Carnaval du monde qui débutera le 28 février. Les écoles de samba fourbissent leurs chars et chorégraphies pour remporter les honneurs des défilés à venir sur le Sambodrome. Pour les visiteurs au court séjour comme nous, Rio de Janeiro est surtout connue pour ses plages de Copacabana et d'Ipanema, sa statue du Christ Rédempteur de 38 mètres de haut située au sommet du Corcovado et le Pain de Sucre, pic de granite dont le sommet est accessible via deux téléphériques. La ville est également connue pour ses favelas tentaculaires (bidonvilles). Lors de notre passage, il y avait polémique au sujet du Carnaval. Rappelant qu’elles sont essentiellement composées par des populations minorisées en résistance contre l’héritage esclavagiste du pays, les écoles de samba persistent et signent en affrontant le racisme religieux. Voilà qui provoque des confrontations verbales et, inévitablement, physiques quelquefois, comme le souligne la presse locale. Le populiste Bolsonaro a failli faire disparaître l’événement en se collant à ces mouvements conservateurs. L’actuel président, Luiz Inácio Lula da Silva, a redonné de l’air frais à la fête.

S'élevant à 396 m (1 299 pi) au-dessus du port, le sommet doit son nom à sa ressemblance avec la forme traditionnelle d'un pain de sucre raffiné concentré, mais tout en granit et quartz. Il est mondialement connu pour son téléphérique et ses vues panoramiques sur la ville et au-delà .

La plage en croissant de Copacabana vue du Pain de sucre

Ipanema
Buenos Aires, Argentine, le samedi 25 janvier
La capitale du pays et du tango

La prochaine escale à Buenos Aires, les samedi et dimanche 25 et 26 janvier, l’excursion est programmée pour le dimanche en après-midi. Voilà une ville aux grands boulevards, d’inspiration européenne, qui a su conserver son cachet historique. Une terrasse hospitalière nous tend ses chaises dans le quartier de la Boca. Un trio de jeunes musiciens, violon, guitare et percussion, accompagne nos bières pression. Un beau moment d’après-midi ensoleillé. La Place de mai rappelle des pages sombres de l’histoire argentine quand la junte militaire du général Galtieri, au début des années 1980, kidnapait systématiquement tout opposant, le passait en interrogatoire au ministère de la Marine et le faisait disparaître en le jetant en bas d’un avion volant au large de l’Atlantique. Les mères de ces disparus manifestent toujours, Place de mai, les jeudis revendiquant la connaissance de ces événements qui sont sûrement colligés dans certaines archives toujours sous scellés. Voisinant la célèbre place, le siège en rose du gouvernement, et la cathédrale, ancien siège de l’actuel pape, avec son intérieur aux dimensions en apparence infinies en longueur, largeur et hauteur.



Le palais présidentiel

La cathédrale métropolitaine
Puerto Madryn, Argentine, le mercredi 29 janvier

Patrimoine mondial de l'UNESCO
La température à Puerto Madryn en a étonné plus d’un: 26 degrés un 29 janvier. C'est peu. Les plages n’ont tout de même pas pris beaucoup de temps pour être bondées. Nous sommes en Patagonie, une région plutôt aride qui baigne dans l’océan. La péninsule Valdès, où accoste notre navire, est classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Les troupeaux de Lama, en déplacement sur les hauteurs des environs de la ville, observent les touristes en route vers la baie de Punta Loma qui eux s’en vont observer, au pied de la falaise, les lions de mer ou otaries à jarre avachis sous un soleil radieux et le regard des colonies de cormorans. Au retour, un bref arrêt au monument de l’Indien Tehuelche dont l’érection, en 1865, se voulait un gage de bonne volonté à l’endroit du peuple indigène Tehuelchede de la part des immigrants gallois qui se sont installés dans la région. Une vue magnifique sur la ville par la même occasion. En nous ramenant vers le Magnifica, notre chauffeur de taxi nous fait faire un tour de ville qui permet de constater que les résidants de Puerto Madryn sont logés dans de beaux immeubles, bien entretenus.

Plage et otaries

Le port et la ville

L’Indien Tehuelche
Ushuaia, Argentine, le lundi 3 février

Capitale de l'Antarctique, aussi appelée Terre de feu
Les 2 et 3 février, le navire est accosté à Ushuaïa, capitale de l'Antarctique et ville la plus au sud du monde ou signifie la fin du monde, comme l’affiche sa promotion touristique. C’est en fait un petit village (huit personnes par kilomètre carré) peuplé de pêcheurs, de chercheurs scientifiques et d’explorateurs qui en ont fait leur base d’opérations. La température se caractérise par de forts vents incessants. La ville est encerclée de montagnes dénudées. La région porte bien son surnom de Terre de feu. On croirait en effet qu’un incendie a ravagé la région sans renaissance de la végétation.

L'arrivée du navire
Traversée du canal Beagle menant de l'Atlantique au Pacifique

Entrée dans le canal
Dans la nuit du 3 au 4 février, vient la traversée du canal de Beagle, nom du premier bateau qui a emprunté ce raccourci vers le Pacifique et dont l’un des passagers s’appelait Charles Darwin. Cette route est émaillée par de nombreux passages aux glaces éternelles (pour combien de temps?). Se succèdent ainsi les glaciers de l’île du Diable, de Hollande, d’Italie, de France, Romanche, d’Espagne pour enfin parvenir au glacier Pia.

Le passage des glaciers (photo Hélène)

Extrémité du fjord Aisén
Puerto Montt, Chili, le vendredi 7 février

Porte d'entrée de la Patagonie chilienne
La mer est assez menaçante en ce mercredi 5 février pour que le capitaine décide d’omettre l’escale de Puerto Chacabuco au Chili pour se rendre à Puerto Montt, porte nord de la Patagonie chilienne, où le navire jette l’ancre le vendredi 7 février sous un ciel clément où le soleil perce enfin, après des jours de navigation par temps gris.

Volcans et...

...plages
Valparaiso, Chili, le dimanche 9 février

Quartier de résidence du poète Pablo Neruda
L’arrivée à Valparaiso se produit sous de sombres auspices le dimanche 9 février. À l’ouverture des rideaux de la cabine, un brouillard à couper au couteau obstrue toute visibilité. Puis force est de constater que le navire n’est pas à quai même s’il est immobilisé. La passerelle du capitaine ne tarde pas à éclairer notre lanterne embrouillée. Le pilote qui voit à l’entrée dans le port n’est attendu que pour 11 heures et le navire devrait accoster vers midi. En fait, tout cela sera décalé d’une heure supplémentaire. Notre excursion des villes jumelles de Vina del mar et Valparaiso, prévue à 9h30 sera ainsi reportée à 15 heures. Et voici la seconde partie de notre excursion. Le tour de Valparaiso, ville de 40 collines, s’est amorcé. Si la vie a ses hauts et ses bas, Valparaiso en est la meilleure image, on ne cesse d’y monter et d’en descendre. Le tout s’est conclu passé 20h.

Vina del mar

Valparaiso
Hanga Roa, Île de Pâques, Chili, le samedi 15 février

On reste sans mot devant ces merveilleuses statues
L’île recèle des trésors archéologiques: ses célèbres statues au nombre de plus de 400, bien sûr, mais aussi un volcan éteint au cratère impressionnant et des habitations au toit de pierre, partiellement caverneuses.


Pitcairn, Grande-Bretagne, le mardi 18 février

Comme une grosse tortue au milieu du Pacifique
La seule possession britannique en océan Pacifique, Pitcairn, est un groupe de quatre petites îles habitées par moins d’une centaine de personnes au large de laquelle le navire mouille le mardi 18 février. Sauf que les passagers n’y débarquent pas, ce sont les insulaires qui montent à bord pour offrir leurs pièces d’artisanat. Certains d’entre eux sont les descendants des mutins du HMS Bounty qui ont mis pied à terre dans l’île principale en 1790.

Papeete, Tahiti, le vendredi 21 février

La marina
Après une succession de changements horaires qui nous a rendus jusqu’à cinq heures en arrière du fuseau de l’heure normale de l’est, nous accostons à Papeete où la gare maritime a été inaugurée le dimanche précédent notre arrivée, le 16 février. Notre paquebot est le premier de sa catégorie à s’y amarrer. C'est à bord d’un autocar que débute la visite de Papeete (prononcer Papé-é-té), capitale de la très étendue Polynésie française, et ville centre de l’île de Tahiti. Nous y demeurerons deux jours sous un agréable soleil. Ce n’est pas une grande ville (population: 26 000) et une seule route ceinture l’île. Destination du bus: Pointe Vénus à une vingtaine de minutes du centre-ville. De là, vue sur la barrière de corail qui crée un lagon où batifolent les amateurs d’activité nautique n’ayant pas à se mesurer aux fortes vagues du Pacifique qui sont endiguées par les coraux. Un monument nous apprend aussi que, deux ans avant sa mutinerie qui a mené à la fondation de Pitcairn, le Bounty est passé par Tahiti. De retour en ville, une promenade nous guide vers une brasserie aussi connue au Québec: les 3 Brasseurs avec ses filiales rue Saint-Denis à Montréal, au Dix30 à Brossard et à Québec. Les menus ont beaucoup de parenté, notamment avec son offre de flammekueches et de bonnes bières-maison quoiqu’à fort prix comme tous les produits en vente sur l’île. Autre établissement, un peu mythique celui-là: le Rétro autrefois Chez Michel et Éliane. C’est dans ce resto que le mercredi 20 août 1980, à l’âge de 41 ans, le chanteur Joe Dassin s’effondre vers 12h30 et rend le dernier souffle.

Monument souvenir du passage du Bounty

La barrière de corail assure le calme dans le lagon

Érigée en 1867, ce phare de 25 mètres de hauteur a été construit en coraux et moellons.


La salle à manger de Chez Michel et Éliane, aujourd'hui le Rétro, où Joe Dassin a été victime d'un infarctus.
Moorea, Polynésie française, le dimanche 23 février

Vue aérienne
À quelques encablures de Tahiti, l’île de Moorea, 2400 habitants, devant laquelle le Magnifica jette l’ancre le dimanche 24 février. Le parcours en canot de sauvetage entre le bateau et l’île ne dure qu’une dizaine de minutes. Les passagers, au débarquement, sont reçus par le marché des artisans locaux qui affiche qu’il n’y a que de véritables perles en vente sur place. L’île se partage entre volcans et plages. Les monts Rotui et Tohiea dominent l’endroit. Des volcans aux flancs dénudés voisinent la montagne à la nature luxuriante. Les eaux cristallines laissent voir la diversité de la faune aquatique du Pacifique.







Aitutaki, îles Cook, le mardi 25 février

Sable fin et lagon à l'eau turquoise
Les îles Cook constituent un état indépendant en libre association avec la Nouvelle-Zélande depuis le 4 août 1965 et lié au Royaume-Uni. Les 25 et 26 février, nous visitons deux de ses îles: Aitutaki et Rarotonga. La première est presqu’un atoll puisqu’elle est partiellement cernée d’un anneau corallien, tout en ayant conservé son socle volcanique au nord. Sa principale ville est Arutanga. C’est un rendez-vous des amateurs de plongée sous-marine. Les passagers du navire se sont vus souhaiter la bienvenue par un groupe musical local tout en entrain.



Une vue aérienne de l'île
Rarotonga, îles Cook, le mercredi 26 février

La plus grande des îles Cook
La capitale des îles Cook, Avarua, est située sur l’île de Rarotonga, la plus populeuse de l’archipel avec une population de 14 000 personnes, soit la moitié de l’ensemble des 15 îles. La langue la plus courante est le maori, suivie de l’anglais. Son paysage est dominé par le pic Te Manga qui s’élève à 653 mètres.



Le pic Te Manga
Auckland, Nouvelle-Zélande, le mercredi 5 mars

La métropole
Notre débarquement en Océanie s’effectue le mardi 4 mars à Auckland, importante agglomération de la Nouvelle-Zélande avec une population de plus d’un million et demi de personnes. Côté pratique, le port donne directement sur le centre-ville. La circulation maritime y est intense, de nombreux traversiers reliant la ville aux îles des alentours. Le centre-ville est achalandé mais agréable à marcher avec ses rues larges et ses esplanades hospitalières. L’un des joyaux de l’endroit, la Sky Tower, une tour d’observation à la manière de celle du CN à Toronto ou de celle de Seattle, sauf que les nombreux édifices en hauteur qui se sont construits entre elle et le port, la cache partiellement ou en totalité, dépendant du point de vue. Le Musée d’Auckland se veut un milieu commémoratif de la province du même nom et abrite l’un des trois grandes bibliothèques patrimoniales de la Nouvelle-Zélande. Il réunit, notamment, une collection majeure d’artefacts Maori et de la grande région Pacifique. relate l’histoire de la formation de l’Océanie et de l’émergence de ses ressources, les grandes étapes de son histoire sociale et militaire, de même qu’une présentation régionale de ses arts décoratifs et picturaux. De nombreux et spacieux parcs accueillent résidents et touristes tout autour de la ville. Nous avons eu droit, lors de notre excursion, à une longue promenade en autobus dont une traversée du pont de la St. Mary’s Bay long de plus de 1000 mètres en faisant le deuxième plus long du pays. Une belle ville où nous aurions passé plus de temps.

Les maoris, peuple de navigateurs et...

.. de bâtisseurs

Le kiwi, symbole aviaire du pays

Un centre-ville invitant à la marche
Tauranga, Nouvelle-Zélande, le jeudi 6 mars

La grande ville de la baie de l'Abondance
Nous voilà à Tauranga, ville localisée sur l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Le centre-ville, c’est le Pacifique tout autour, le volcan à proximité du parc et du camping, des complexes résidentiels de prix, une allée de restaurants du côté est et, à l’opposé, boutiques et magasins divers. En marge de la ville, des réserves fauniques et des parcs avec présence de geysers qui laissent échapper leur vapeur sulfureuse. Avec sa population de presque 160 000 personnes, la ville est la cinquième agglomération d’importance du pays. Belle qualité, les installations portuaires sont partie intégrante du centre-ville, facilitant d’autant la visite en va-et-vient, du navire à la ville, si désiré. Un trop court séjour.





Baie des Îles, Nouvelle-Zélande, le vendredi 7 mars

Pointe nord du pays et première région visitée par les Européens
Bay of Islands, que le navire a dû esquiver en raison des conditions météorologiques,est redevenu notre nouvel arrêt le vendredi 7 mars. La Baie des îles, l’appellation française est acceptée, est, comme son nom l’indique, un immense plan d’eau cerné par trois îles. Ici, c’est un appel de la nature à Paihia, Waitangi et Russell. Les passagers du navire sont transportés par la navette vers l’île de Waitangi au parcours de golf et aux chutes Haruru. Un bus emprunte ensuite la route qui relie cette île à celle de Paihia où les trois plages sablonneuses attendent les touristes depuis plus de cent ans. Là, tous les services sont disponibles et toutes les excursions y sont offertes: plongée, plages et nombreuses observations. Un traversier relie Paihia à Russell où les amateurs de voile trouvent un refuge naturel sécuritaire, ce dont a profité, longtemps avant eux, le capitaine Cook. La civilisation Maori est, comme partout dans le Pacifique sud, en arrière-plan du développement de ces lieux paradisiaques.

Les plages de Païhia

La pratique de la voile à Russell

La présence Maori
Christchurch, Nouvelle-Zélande, le samedi 8 mars

La rivière Avon serpente la ville
Le 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes était soulignée aussi bien au centre-ville de Christchurch que sur le Magnifica. Une musique entraînante et les performances de meneuses de claques (cheerleaders) nous accueillent. Nous voilà dans l’Île du sud de la Nouvelle-Zélande et devant un grand centre-ville ultra-moderne puisque toute cette zone est, pour ainsi dire, flambant neuve. De fait, Christchurch en 2010 et 2011 a été dévastée par des éruptions volcaniques et des secousses sismiques. Il a fallu reconstruire la ville. Les grandes marques connues internationalement, financières et du marché de détail, occupent donc ces nouveaux édifices d’acier et de verre. Certains coins ont tout de même su conserver un cachet du passé de la ville qui remonte à la colonisation anglaise du 18ème siècle. La rivière Avon lézarde autour de la ville et des bateaux à fond plat (punts) y circulent avec les touristes à bord.

Célébration de la Journée de la femme

L'arche d'entrée

Le tramway circule sur la rue marchande

Le parlement

Le jardin botanique
Dunedin, Nouvelle-Zélande, le dimanche 9 mars

Son architecture rappelle ses fondateurs Écossais
Dunedin est à l’agenda avec un froid inattendu. On est pourtant bien encore dans l’Île du sud de la Nouvelle-Zélande. Mais, que voilà une belle ville. Juste une marche de la cathédrale à la gare, en passant devant le palais de justice, justifie un arrêt prolongé sur les lieux. Les racines écossaises de la ville pointent un peu partout dont ce commerce de couture de kilts sur mesure. Les rues transversales de l’axe principal recèlent également certaines trouvailles. Aux limites de la ville, le château Larnach n’est justement pas un château même si on l’a baptisé ainsi en raison de son architecture inusitée par rapport à celle existant dans cette région. Il s’agit en fait d’une grande maison de ferme. De retour au port, difficile de ne pas remarquer les cordes de bois représentant certainement des milliers de mètres cubes de matière ligneuse. Entre 1980 et 2018, selon l’institut technologique français FCBA, la récolte annuelle est passée de 10 millions de m3 à 30 millions de m3 . L’exportation de bois ronds représente 15.4 millions de m3 , principalement vers la Chine, à laquelle s'ajoutent d’autres produits valorisés (1.7 millions de m3 de sciages, un million de tonnes de pâte à papier, panneaux, plaquettes forestières…). L’essence dominante, voire unique, est le Pin Radiata, installé en monoculture depuis les grandes campagnes de reboisement du début du 20ème siècle. En 2024, sept pour cent du territoire était consacré à la production forestière, soit 50 000 hectares ou 25 millions de mètres cubes. Avec le décalage horaire, nous apprenons, dès le matin, l’élection de Mark Carney à la tête du Parti libéral du Canada.

La cathédrale

Le palais de justice, à droite, la gare au fond.

La gare à l'architecture impressionnate

Cette boutique confectionne des kilts sur mesure

La Chine achète le bois néo-zélandais
Milford Sound, Nouvelle-Zélande, le lundi 10 mars

Fjord de l'île du Sud
Quittant la Nouvelle-Zélande, le navire s’engage, le 10 mars, dans Milford Sound, un passage dominé par un fjord impressionnant. Le Milford Sound, nous apprend Wikipédia, est situé dans le Sud-Ouest de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande, sur la côte Ouest qui donne sur la mer de Tasman. Inclus dans le parc national de Fjordland, il est inscrit avec d'autres parcs néo-zélandais au patrimoine mondial de l'Unesco sous le nom de Te Wāhipounamu, il s'avance d'une quinzaine de kilomètres dans les terres, au cœur des Alpes du Sud. Les parois des montagnes qui l'encadrent atteignent par endroits plus de 1 200 mètres de dénivelé et culminent à 1 683 mètres d'altitude au Mitre Peak1, 1 517 mètres à The Elephant et 1 302 à Lion Mountain. La profondeur maximale du fjord dépasse les 400 mètres. Les pentes des montagnes sont couvertes d'une forêt pluviale primaire et les eaux du fjord sont peuplées de phoques et de cétacés (baleines et dauphins). On ne peut se lasser de naviguer sous ces sommets inaccessibles au commun des mortels.



Hobart, Australie, le mercredi 12 mars

Capitale de la Tasmanie
Hobart est le port d’accueil de notre périple australien où les formalités de débarquement se multiplient en ce mercredi 12 mars. Tous les passagers, qu’ils descendent ou pas du navire, sont tenus de se présenter en personne aux officiers de l’immigration après avoir rempli une fiche répétant les numéros de passeport, les antécédents, le fait de ne pas vouloir demeurer dans le pays et de ne pas emporter de produits interdits. Tout ce qui apparaît déjà sur les informations énoncées dans le visa déjà émis quelques semaines auparavant. D’abord, voyons ce qu’en dit Google. Hobart, capitale de l'État insulaire australien de Tasmanie, est située au bord de la Derwent River. La chic Salamanca Place comporte d'anciens entrepôts en grès qui abritent des galeries et des cafés. À proximité, le quartier historique de Battery Point se compose de ruelles étroites et de cottages de l'époque coloniale. La ville est dominée par le mont Wellington, à 1 270 m d'altitude, qui propose une vue dégagée, des sentiers de randonnée et des pistes cyclables. Bon, allons-y. On ne s’est pas rendu sur la montagne, on s’est contenté du centre-ville. La chic place Salamanca a juste un problème, l’absence de locataires. Par contre, le Musée maritime et d’histoire, avec entrée gratuite, vaut la peine d’être visité. Le Grand Hotel Chancellor en impose face au port. L’accueillante terrasse extérieure-intérieure du Mures est un arrêt apprécié avant le retour à bord qui s’effectuera dans trois quarts d’heure sous une pluie battante.


Artefacts et peintures maoris

Collection classique

Le vaste hôtel face au port

Une partie des installations portuaires

Un confortable abri en attendant que cesse la pluie
Sydney, Australie, vendredi 14 mars

Capitale de l'état des Nouvelle-Galles du Sud
Sydney nous attend en deux étapes les vendredi et samedi 14 et 15 mars. Là, le niveau d’attente est passablement élevé tellement cette ville est mythique depuis l'érection de sa fameuse Maison d’opéra, toutes voiles dehors, inaugurée le 20 octobre 1973 et oeuvre de l’architecte danois Jørn Utzon, qui n’a pas eu à chercher bien loin son inspiration à voir dans la baie le défilé des voiliers qui se déploie tout le jour durant. Si le bâtiment en impose de l’extérieur, son aménagement intérieur, alliant bois, béton et verre, impressionne tout autant. La majestueuse salle symphonique, où domine le bois, a voulu donner à sa sonorisation celle d’une cathédrale. La sortie de l’édifice mène à une ville où se mélangent des tours de construction récentes, des immeubles de style victorien, gothique et art déco, le tout essaimé de nombreux espaces verts, comme le jardin botanique et les jardins publics. La plage du quartier Bondi rassemble les adeptes de la baignade en mer et celles et ceux qui se prélassent sur le sable fin. La seconde tranche de ce séjour s’effectue à l’extérieur de Sydney, plus précisément à Canada Bay (prononcer bye, comme dans goodbye) et, dans cette ville, au Bayview Park où, depuis mai 1970, est installé un monument commémoratif de la déportation de patriotes québécois vers l’Australie en 1840. L’Australie était alors un grand centre pénitentiaire britannique où détenus libérés et gardiens ont fini par faire le pays d’aujourd’hui. L’histoire nous rappelle donc que 12 patriotes sont pendus en public, au Pied du courant à Montréal, entre décembre 1838 et février 1839. Parmi les autres, 29 sont libérés sous condition ou caution et 58 des 99 condamnés à mort voient leur sentence commuée en déportation vers l'Australie le 27 septembre 1839 . Ils sont graciés en 1843. « Parmi les patriotes, selon Rendez-vous Australie, 55 feront le chemin du retour, deux d’entre eux ayant trouvé la mort peu de temps après leur arrivée en Australie. Enfin, un seul, Joseph Marceau, s’établira définitivement à Dapto, non loin de Wollongong, en Nouvelle-Galles du Sud, après avoir épousé Mary Barett. Ensemble, ils auront 11 enfants et de nombreux petits-enfants, qui ne cesseront de raconter l’histoire de leur ancêtre canadien. Ironie du sort, ce monument a été dévoilé par Pierre Elliott Trudeau, cinq mois avant qu’il ne fasse emprisonner par centaines des personnalités québécoises se réclamant non pas du Front de libération du Québec (FLQ), mais des patriotes de 1837-1838. L’histoire a l’heur de se percuter.

L'entréer dans le port de Sydney

Nous voici à l'Opéra (photo Hélène)

Aussi impressionnant à l'intérieur que de l'extérieur

La salle symphonique

La plage Bondi

Nature et gratte-ciels
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Bayview Park dans Canada Bay

Eden, Australie, le dimanche 16 mars

Paradis terrestre ou perdu
Le bucolique milieu d’Eden suit l’agitation urbaine de Sydney, ce dimanche 16 mars. En retard. Cause? 10 kilos de cocaïne dissimulés dans une cabine occupée par un citoyen brésilien embarqué en Argentine. Prise fructueuse pour les douaniers australiens avant que nous ne débarquions dans ce village de pêche d’Eden qui se distingue par la présence d’un musée rendant hommage aux… orques ou épaulards, ces cétacés à dents qui, normalement représentent une menace pour l’homme, le Killer Whale Museum. Les baleiniers d’Eden s’en sont fait des partenaires de chasse pour capturer leur proie en échange de quelques quartiers de la bête cédée aux orques. Le squelette de l'un des orques, Old Tom, est exposé dans le musée. Un peu comme dans notre Gaspésie, outre la mer, la population vit de la forêt et du tourisme.

Old Tom


Oui. Il y a des IGA en Australie

Des chalutiers à quai
Melbourne, Australie, le mardi 18 mars

Capitale de l'état de Victoria
Retour en milieu urbain. Melbourne concurrence en population sa rivale Sydney, la devançant, selon les statistiques de 2025, d’un peu plus d’une centaine de mille de personnes avec un total de 5,4 millions. En ce mardi 18 mars, une excursion nous a menés vers une mini-croisière sur le fleuve Yarra, Melbourne en étant l’embouchure. Peu de découvertes possibles dans cette randonnée, les arbres de bonne stature s’élevant sur les rives. Après cette peu géniale promenade, celle que nous entreprenons dans le centre-ville compense amplement: de belles rues aux larges trottoirs qui facilitent la circulation piétonne. Boutiques diversifiées et restauration de toutes origines attirent les locaux comme les visiteurs. Jardin botanique, musées, galeries d’art et même un marché public constituent aussi des attraits séduisants. Un bon moment vite passé.



Les terrasse des artères commerciales sont nombreuses et assidûment fréquentées

Le jardin botanique


Adelaide, Australie, le jeudi 20 mars

L'amour est dans la poche
Le jeudi 20 mars est consacré à la joyeuse ville d’Adélaïde. La grande ville de l’Australie méridionale est reconnue pour ses manifestations sportives (courses automobiles, cricket, golf) et culturelles (festivals de la musique, de la chanson, du cinéma). Son centre-ville est tout aussi effervescent avec la présence de son université, du centre des congrès, de son centre national du vin, des musées et centre d’art et de ses galeries marchandes. Tout autour, les espaces verts, dont des terrains de cricket, de foot et de rugby, mais au-delà… Une banlieue improvisée qui a éclos sans plan directeur. Une école maternelle est voisine d'un concessionnaire automobile, un cimentière côtoie un établissement de restauration rapide, une clinique médicale cohabite avec un commerce de pneus usagés. Le tout à l’avenant sur des kilomètres de longueur avec des développements résidentiels à travers ça. Voilà le profil d’Adélaïde entre le port et son centre-ville.


Le jardin botanique

Le centre des festivals

L'université publique

Le centre des congrès

Les espaces verts ceinturent la ville

Du port au centre-ville, une rue désordonnée où, comme ici, voisine un édifice de style colonial avec une pizzeria
Penneshaw, Australie, le vendredi 21 mars

Le port
Penneshaw est au calendrier ce vendredi 21 mars. Il s’agit d’un canton de l'État d'Australie-Méridionale situé sur la côte nord-est de la péninsule de Dudley sur l'île Kangourou à environ 107 kilomètres au sud de la capitale de l'État d'Adélaïde. On n’a donc pas navigué très loin lors de la nuit dernière. La petite ville est agréable à marcher et est dotée d’auberges accueillantes, en plus de cafés à l’ambiance relaxante. Une escale à la recherche de kangourous difficiles à débusquer, mais propice à la sérénité. Cependant, un saut de kangourou en salto arrière nous a conduits à un décalage horaire de 12 heures avec le Québec.




Ce sont les seuls spécimens de kangourous que nous aurons vu pendant nos escales en Australie
Albany, Australie, le lundi 24 mars

La rue York au centre-ville
En Océanie, nous sommes le lundi 24 mars, mais au Canada c’est le dimanche 23 et jour de l’annonce officielle de la tenue d’élections générales le lundi 28 avril. Aujourd’hui, notre escale s’effectue à Albany, une ville de la côte méridionale de l'Australie-Occidentale, en bordure de la Grande Baie australienne. Albany est la plus ancienne colonie de l’Australie- Occidentale, dépassant Perth de deux ans d’ancienneté. Mais elle est loin de sa densité démographique avec une population de seulement 34 600 personnes.L’activité économique de la ville se concentre principalement autour du tourisme, de l’agriculture et de l’exploitation de l’énergie verte grâce à une de ses îles côtières convertie en parc à éoliennes. Un trio musical nous accueille avec des airs de musique folk-country propre au pays. La bibliothèque bien éclairée attire les visiteurs en mal de wifi. Une statue d’un personnage maori s’élève entre la bibliothèque et l’école secondaire. Enfin, l’église Saint-Jean l’évangéliste (1848) se distingue par son plafond qui est, en fait, la coque d’un navire en bois. Une petite randonnée fort appréciée.


Le plafond en coque d'embarcation de la St.John the Evangelist Church



La bibliothèque municipale, refuge à l'air climatisé et source fiable de wifi
Busselton, Australie, le mardi 25 mars

La plus longue jetée en bois de l'hémisphère sud
Prochaine étape, le mardi 25, Busselton (42 000 habitants), une ville située sur la côte méridionale de l'Australie-Occidentale, à 220 km au sud - sud-ouest de Perth, notre prochain arrêt. La ville possède la plus longue (1 841 m) jetée en bois de l'hémisphère sud devenue le symbole iconique de cette destination. Débutée en 1865, la construction de cette oeuvre sur la Geographe Bay s’est étalée sur les décennies suivantes au cours des 20ème et 21ème siècles. Mais le coup d’oeil impressionnant de la jetée n’est que la partie visible de cette réalisation. Les concepteurs ont en effet imaginé tout un réseau sous-marin d’attractions avec centres d’observation, accès à la plongée et caméras de visualisation des fonds marins en direct (busselton.wa.gouv.au). Le centre-ville de Busselton mérite également une visite entreprise à bord d’un véhicule à l’allure incongrue pour le milieu, Le charàbanc, d’inspiration française, où nous accompagnent des artistes de ce pays tout au long du parcours d’une quinzaine de minutes jusqu’à la ville. Une ville qui semble toute récente: rues et trottoirs larges, propres et sans anfractuosités, que des bâtiments d’au plus deux étages, un centre commercial aménagé juste en marge de la rue principale et que des bannières locales en restauration rapide ou élaborée, en terrasse ou salle climatisée. Un plan d’ensemble de nature à inspirer nombre d’urbanistes nord-américains.

Le charàbanc fait la navette de la jetée au centre-ville

Un centre-ville tout ce qu'il y a d'agréable

Un centre commercial comme une annexe au centre-ville

La jetée et, tout au bout à droite, le MSC Magnifica à l'ancre

La plage à proximité de la jetée
Fremantle/Perth, Australie, le mercredi 26 mars

Une ouverture sur l'océan Indien
Le mercredi 26 mars, le navire accoste à Fremantle, une ville d’Australie-Occidentale et le plus important port de mer du pays. Sa population totalise 35 000 personnes. Elle est située sur la côte ouest, à l’embouchure du fleuve Swan. Fremantle fait partie de l’agglomération de Perth et se situe à 19 kilomètres au sud-ouest du centre-ville de celle-ci. Fondée en 1829 par les colons britanniques conduits par le capitaine James Stirling, Fremantle a longtemps été un centre pénitentiaire, les détenus étant affectés à des tâches de construction, que ce soit à Fremantle même ou à Perth. La prison fermée au début des années 1990 témoigne de cette époque. C’est par l'hôtel de ville que s’abordent les rues piétonnes de la ville avec leurs boutiques et terrasses. L’architecture coloniale des hôtels et autres vieux bâtiments bien conservés communiquent leurs charmes aux habitués comme aux gens de passage. Une plongée dans le passé. Au port, voisin des quais, s’élève le musée maritime dans un édifice à l’architecture d’escargot.


L'hôtel de ville

Market Street et ses rues piétonnes environnantes

Federal Hotel

La prison, symbole de la colonisation australienne

Le musée maritime, les racines de la colonisation

La plage entre Fremantle et Perth
Perth, la modernité s'impose

Perth, capitale de l'Australie-Occidentale, est située à l'endroit où le fleuve Swan rejoint la côte sud-ouest. Des plages longent ses banlieues, et l'immense Kings Park and Botanic Garden sur le mont Eliza offre une vue panoramique sur la ville. Étonnant, mais cette ville, est presque à la même latitude que Le Cap en Afrique du sud. Le Centre culturel de Perth abrite les compagnies de ballet et d'opéra de l'État et possède sa propre enceinte centrale, comprenant un théâtre, des galeries d'art et le musée d'Australie-Occidentale. Sa population se chiffre à 2,1 millions. Perth est un centre urbain résolument moderne où les édifices en hauteur l’ont emporté sur les bâtiments de l’époque coloniale. Il subsiste encore des vestiges de cette période, mais ils sont dominés ou écrasés, c’est selon, par les géants contemporains.

Les édifices en hauteur écrasent les résidences historiques

Le coeur historique résistera-t-il?

Le centre culturel à vocation polyvalente

King's Park

Impressions australiennes

Le MSC Magnifica largue les amarres le 27 mars en fin de journée pour naviguer vers le nord-ouest sur l’Océan Indien en direction de l’Asie et, plus précisément, vers Malé, capitale de l’archipel des Maldives. Six jours de navigation. Avec cette fois un décalage horaire de 13 heures, qui deviendra 14, puis 15 heures dans deux jours, avec le Québec. Bilan de ces 10 séjours en Australie: un pays jeune, dynamique, aux villes ordonnées, propres et sécuritaires. Seul bémol: les tracasseries administratives pour parvenir à y débarquer. On ressent une crainte obsessionnelle de l’immigration illégale. Autre obsession: la biosécurité. Jour après jour, le gouvernement australien nous a prévenus, dans des messages diffusés à la grandeur du navire, de l’interdiction d’apporter à terre quelque aliment que ce soit sous peine d’amende salée allant jusqu’à un maximum de 4 600 $ Au et au retrait du visa. Les colons anglais ont pillé sans vergogne ce pays et semblent vouloir se racheter de ces abus. De même pour les aborigènes dont on loue la présence passée et actuelle alors, qu’à une certaine époque, comme chez nous, les gouvernements ont tout fait pour les éliminer. Certaines nouvelles attristantes teintes notre passage, surtout pour un pays tellement attaché à sa faune et à sa flore. En Tasmanie, cette grande île de l’est, l’élevage intensif du saumon en pisciculture, avec ses rejets polluants dans les eaux environnantes, menace les espèces locales. Une sénatrice a même exhibé en chambre l’un de ces saumons pour dénoncer la situation. Non seulement a-t-elle été sommée de sortir sa prise des lieux, mais qui plus est, le gouvernement travailliste en place, et en campagne en vue des élections du 17 mai, a justifié le maintien de l’industrie piscicole au nom de l’emploi. Autre nouvelle désolante, cette fois dans l’ouest de l’Australie que nous venons de quitter. L’été chaud qui vient de sévir sur la région a provoqué le blanchiment des colonies de coraux mettent leur survie en péril. Selon une chercheuse d’University of Western Australia, l’eau de l’océan, dans cette région du pays, a connu des poussées de chaleur dépassant les 4 degrés celsius au-dessus de la normale, ce que ne peuvent tolérer les coraux. Heureusement, d’autres nouvelles s’avèrent plus agréables à retenir alors que le Canada fait parler de lui en Australie et met en scène une bannière bien connue des Québécois: Dollarama. De fait, la famille Rossy a offert 233 M $ pour acquérir les 390 succursales de la plus grande chaîne australienne de magasins à escompte, The Reject Shop, qui compte 5 000 employés. Sera-ce un rejet ou un accueil?
Malé, Maldives, les jeudi et vendredi 3 et 4 avril

Le front de mer
En quête d’originalité dans vos destinations voyage? L’archipel des Maldives, officiellement République des Maldives, ne peut que piquer la curiosité des voyageurs. Le 3 avril marque notre arrivée à Malé, capitale de ce pays aux 1192 îles de corail réparties sur deux chaînes comptant 26 atolls. Les Maldives se situent au sud-ouest de l’Inde et du Sri Lanka, mais éloignées de 750 km du plateau continental. Le pays s’étend sur 871 km de long sur 130 km d’ouest en est, totalisant 90 000 km2 dont seulement 298 en terre ferme. C’est le pays le plus bas au monde avec un niveau terrestre s’élevant à 2,4 mètres et 1,5 mètre au-dessus du niveau de la mer. Son point le plus élevé, le mont Villingili, atteint 5,1 mètres. Votre intérêt est éveillé? Profitez-en au plus tôt, car si le niveau des mers se poursuit au rythme actuel, l’archipel de 600 000 personnes disparaîtra dès l’année 2 100, dans 75 ans. Quant à Malé, voyons ce qu’en dit Google: Malé est réputée pour ses mosquées et ses bâtiments colorés. Le centre islamique (Masjid-al-Sultan Muhammad Thakurufaanu Al Auzam) comprend une mosquée, une bibliothèque et un dôme unique en or. À deux pas du port, un célèbre marché aux poissons propose des produits issus de la pêche du jour, tandis qu'un marché alimentaire regorge de fruits locaux. Allons voir… Pour un bain d’exotisme, faudra repasser. C’est plutôt la douche froide qui nous attend à Malé malgré une température dans les 30 degrés et un taux d’humidité d’étuve. Le jeudi, les marchés aux poissons ou aux fruits sont fermés. La ville est l’une des plus densément peuplées au monde. Sa population se chiffre à 263 000 personnes. Elle compte, selon Données mondiales.com, 90 000 habitants par kilomètre carré. En résulte des rues étroites et des trottoirs exigus là où il s’en trouve. Le scooter est maître de la voie publique, quoique prudemment manoeuvré. Et nous sommes en pays musulman. En ce début d’avril, c’est la fin du ramadan à Malé et qui dit ramadan dit restos fermés, tout comme les édifices gouvernementaux. Et absence d'alcool partout. Pourtant le ramadan devrait être terminé depuis le 28 mars. Y a-t-il eu extension à Malé? Les femmes portent généralement le tchador, quelques-unes la burqa, et elles chevauchent le scooter comme les hommes. L’exotisme se retrouve davantage dans les îles où les resorts tout inclus se sont développés. Les guides de voyage mettent en tête de liste des activités disponibles les circuits aquatiques, les excursions nature et de découverte de la faune, la location de motomarine et de courtes croisières entre les îles. Vaut-il vraiment la peine de mettre 26 heures d’avion au compteur pour s’y rendre? En croisière, ça ne valait sûrement pas le détour.




Le tsunami de décembre 2004 a fait 74 victimes aux Maldives, ce monument en témoigne.

Thilafushi est une île en grande partie artificielle des Maldives située à 6,85 km à l'ouest de Malé. Elle est célèbre pour être la décharge des Maldives et est ainsi souvent surnommée « l'île poubelle ».
Port Victoria, Seychelles, le lundi 7 avril

La tour de l'horloge
Victoria, sur l'île de Mahé, est la capitale de l'archipel des Seychelles. Nous sommes dans l'océan Indien au large de la côte est africaine. La population de l’une des plus petites capitales du monde est de 28 000 personnes. Une arrivée quelque peu décevante avec un terminal portuaire en désuétude qui contraste avec la réputation d’archipel paradisiaque accolé aux Seychelles. Notre exploration s’est concentrée sur la ville, c’est-à-dire sur un périmètre plutôt restreint. Les grands édifices sont occupés par les banques qui sont, semble-t-il, souples du point de vue fiscal. Un casino, qui se qualifie de « Gran Kaz », dispose d’une douzaine de machines à sous sans table de jeu.L'offre est maigre. La Bibliothèque nationale se situe à deux banques du Musée national de l'histoire qui, lui, est érigé à l’un des angles du carrefour où s’élève la Tour de l’horloge, symbole iconique de Victoria. On est, cependant, loin du Big Ben de Londres. Somme toute un centre-ville assez modeste. En périphérie se trouve un jardin botanique, hôte d’une flore diversifiée et des tortues géantes dont l'espèce est la plus grande encore vivante sur terre, après celles des Galápagos. Les excursionnistes qui ont opté pour un tour de l’île de Mahé ont apprécié la diversité du paysage et ses luxueuses résidences. En matière d'hébergement, qui a fait la réputation des Seychelles, la plus grande variété est présente sur les îles de Mahé, Praslin et La Digue. L’archipel compte une dizaine de milliers de chambres d’hôtel, une bonne part d’entre elles étant localisée dans des complexes luxueux et des tout inclus. Enfin, Port-Victoria, où est amarré notre navire, est le premier port de transbordement de thon de l'océan Indien. Dans un ordre d’idée, nous avons maintenant 16 heures de décalage avec le Québec. Quand il est midi sur le navire, il est quatre heures du matin au Québec, mais le même jour.




La NouvBank

L'anglais est la première langue, suivie du français


La plage Beau-Vallon, à proximité du centre-ville

Le transbordement de thon
Nosy Be, Madagascar, le mercredi 9 avril

La mairie
En débarquant à Nosy Be, île volcanique située à huit kilomètres au large de Madagascar, nous en sommes à 17 heures de décalage horaire avec le Québec. Nosy Be signifie grande île. Elle s'étend sur environ 26 kilomètres du nord au sud et sur 20 kilomètres d'est en ouest.C’est là où les colonisateurs français ont mis le pied avant de découvrir Madagascar. Les conditions de vie de la population de cette île ne se comparent pas avec celles observées lors de nos escales précédentes. Ici, c’est le tiers monde, même si on a substitué «en développement» à cette dénomination au sein des organismes d’aide internationale. Les gens sont proprement vêtus et affichent généralement une mine réjouie. La moyenne d’âge de la population, qui totalisait 110 000 personnes en 2018, n’est que de 18 ans. Ces chiffres, pour Madagascar, révèlent une espérance de vie à 64 ans (2022) avec un âge moyen de 19,6 ans (2020). On a donc affaire à une jeune population. Le centre-ville reflète une situation économique précaire. Pas de centres bancaires flamboyants, ni de commerces à grand déploiement. Que de petites boutiques au modeste inventaire. Une tournée à l’extérieur va de soi. Le transport en commun dominant est le tuk-tuk, ce scooter avec cabine arrière à trois places où peuvent parfois s’empiler jusqu’à cinq ou six passagers. Ils sont tous de couleur jaune et pullulent dans les rues. Notre conducteur nous amène vers le jardin des lémuriens, ces primates devenus emblématiques dans ce pays. Chemin faisant, force est de constater les conditions de vie difficiles qui prévalent: commerces délabrés ayant pignon sur rue, embarcations de pêches d’un autre âge, une circulation qui roule sur des routes sans entretien… Mais aussi des plages au beau sable blond. Le jardin faunique, qui aurait besoin, lui, d’être rajeuni, n’accueille pas que des lémurs, mais, aussi, des serpents, tortues, crocodiles, lézards, iguanes et autres caméléons. Une île qui pourrait être enchanteresse si elle trouvait sa place dans le monde du développement autre que touristique.

Nosy Be Madagascar

Accueil avec danse et musique

Étals d'artisanat

Tuk-tuks et scooters en nombre dans les rues

De la fleur du yang-yang sont produits les parfums mis en vente dans cette boutique

Un modeste édifice bancaire

Trois moyens de locomotion: auto, scooter et buffle

Boutique de vêtements et dépanneur en bordure de la route

Entrée du jardin des lémuriens

Le maki-catta

Le lémur bambou

Les crocodiles s'emmêlent

Un caméléon mal camouflé

Une sortie en hauteur

Rentrée et retour de pêche en pirogue
Port Elisabeth, Afrique du Sud, le lundi 14 avril

L'hôtel de ville
Lorsque, de notre balcon, nous observons les installations portuaires de Port Elisabeth, le transbordement de minerais, d’un côté, et les voitures en attente d’exportation, de l’autre, nous en somme rendus à 18 heures de décalage horaire avec le Québec. Port Elisabeth, située dans la province du Cap oriental, ne tient pas ce nom en l’honneur de la première reine à le porter, mais du prénom de l’épouse du premier maire de cette ville. Depuis 2021, cependant, le nom officiel de la ville est Gqeberha en xhosa. Cette langue, selon Google, compte, pour la seule Afrique du Sud, un peu plus de huit millions de locuteurs, soit environ 18 % de la population, ce qui en fait la deuxième du pays après le zoulou. Elle est la langue du peuple Xhosa apparenté aux Bantous de la région du Congo. L’affiche géante qui annonce l’accès au port de Port Elisabeth illustre assez bien l’état de ces lieux décrépis qui mériteraient un entretien plus soutenu et un coup de balai plus régulier. C’est d’autant plus regrettable que les architectures, d’inspiration art nouveau, méritent d'être préservées. La réserve Donkin, où s’élève un phare devenu musée militaire et une pyramide de 10 mètres de hauteur faite de pierres locales et déclarée monument national en 1938, fait exception à la règle. Cet endroit pourrait aussi s’appeler esplanade Nelson Mandela puisque son souvenir y est largement évoqué. D’ailleurs l'agglomération de Port Elisabeth, ville et banlieues, se nomme Métropole Nelson Mandela et compte une population de 1,2 million de personnes. Une fois terminée la visite de la place, un agent de sécurité nous conseille de reprendre la route vers le port nous faisant même accompagner par des «moniteurs» touristiques. Ainsi, après la descente d’escaliers à l’infini, nous nous retrouvons sur la grande rue commerciale sise à proximité du port. Nombre de pavés y sont manquants, le ciment souvent égrené et la propreté laisse à désirer. La traversée du quartier qui mène au port est une marche à obstacles entre des voies publiques qui s’entrecroisent avec ou sans trottoirs. Les excursionnistes, pour leur part, sont allés visiter des plages aux établissements cossus ou des parcs animaliers où se côtoient antilopes, éléphants, rhinocéros, lions, tigres et autres félins plus ou moins géants. Nous naviguons maintenant dans la conjugaison des océans Indien et Atlantique jusqu’à franchir le fameux cap de Bonne espérance avant notre arrivée à la ville du Cap.


Une affiche de bienvenue bien défraîchie

Exportation de minerais et...

... d'automobiles sorties des usines locales de GM, Ford, Volkswagen et Isuzu

Le Savage Memorial et sa bibliothèque

La réserve Donkin et Mandela en silhouette appelant son peuple à lutter

La grande rue commerciale

La bibliothèque publique et la statue en marbre de la reine Victoria

L'hôtel de ville

Retour vers le port et sa campanile
Cape Town, Afrique du Sud, le mercredi 16 avril

Une maison coloniale du centre-ville
L’Afrique du sud est administrée à partir de trois capitales: Pretoria, la capitale officielle et administrative, Johannesburg, la capitale économique, et Cape Town (le Cap), la capitale législative, c’est-à-dire là où siège les parlementaires. Cette ville a été témoin des premiers discours majeurs de Nelson Mandela. Le premier à sa sortie de ses 27 années d’incarcération à Robben Island, en 1990, le second après son élection à la présidence du pays en 1994. Le Cap, mégapole de cinq millions de personnes, sept millions, en additionnant les banlieues, est le berceau de la vie sud-africaine. Son centre-ville reflète l’évolution du pays de l’époque des explorateurs portugais, de la période hollandaise, par le biais de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, de la domination anglaise, de la présence des Afrikaners-Boers, de l’imposition de l’apartheid et jusqu’à l’affranchissement et la prise du pouvoir de la majorité noire. Divers styles architecturaux s’y côtoient donc, quoique les gratte-ciels de verre et d’acier s'imposent maintenant. Dans l’ensemble, c’est une belle ville, propre, hospitalière et, en apparence du moins, sécuritaire. La ville, acculée aux montagnes, a dû gagner du terrain en faisant reculer la mer. Où que l’on se trouve au Cap, la vue s’impose sur la montagne de la Table, le pic de la Tête de lion ou le pic du Diable. Une fois le tour de ville complété avec notre chauffeur, Maurice, fiancé à une Québécoise, nous amorçons une tournée du Victoria & Alfred Waterfront, situé à quelques encablures seulement du terminal maritime. À couper le souffle! Un ensemble d’attractions allant du plus grand musée d’art contemporain africain au monde, aménagé dans d’anciens silos à grains, jusqu’à des établissements hôteliers de classe, en passant par un aquarium et un gigantesque centre commercial et d’artisanat. Le tout émaillé de restaurants dotés de terrasses, dont la fameuse foire alimentaire Time Out. Juste pour donner une idée de l’envergure de ce complexe, il faut imaginer le Quartier Dix 30 de Brossard combiné avec Place Laurier de Québec. Et encore. C’est également de là que part le traversier qui permet de se rendre à Robben Island où Mandela a été détenu. Cape Town ou le Cap est définitivement un joyau du continent africain.


La montagne de la Table vue du balcon

Aquarelle datant de 1775. La table était déjà mise.

Le centre-ville

L'hôtel de ville

La statue de Nelson Mandela au balcon de l'hôtel de ville après son élection, le 9 mai 1994, alors qu'il s'est adressé à une foule délirante en ces termes:
« Nous entrons dans une ère nouvelle pour notre pays et sa population. Aujourd’hui, nous ne célébrons pas la victoire d’un parti, mais la victoire de tout le peuple de l’Afrique du Sud. »
»"Today we are entering a new era for our country and its people. Today we celebrate not the victory of a party, but a victory for all the people of South Africa."

Le parlement clôturé depuis l'incendie du 2 janvier 2022. Les députés siègent depuis à l'hôtel de ville.

Le Castle of Good Hope rappelle la domination britannique. À l'arrière-plan à droite, le pic Tête de lion.

Le sryle colonial toujours présent

Une fraction du centre commercial intérieur-extérieur du Waterfront avec près de 500 magasins grande surface et boutiques

Le Zeit MOOCA, musée aménagé dans des silos à grains désaffectés

Two Ocean Aquarium.
En arrière-plan, à gauche, le pic du Diable.

Nos adieux à une ville mémorable
Walvis Bay, Namibie, le vendredi 18 avril


Le phare de Pelican Point
Escale décevante que celle-ci qui a servi davantage au navire qu’à ses passagers qui ne sont pas adeptes de safari dans le désert à dos de chameau, en quad ou tout autre moyen de locomotion. Le commandant du navire en a profité pour faire le plein, acheter un stock d’eau embouteillée et se débarrasser du contenu de ses poubelles. Nous on en a été quittes pour visiter un Waterfront de seconde classe et se faire solliciter pour acheter sculptures et bijoux. Quant au centre-ville, il est désert en ce vendredi saint. Encore là, rien d’attrayant. Et ceux qui ont poussé jusqu’au centre commercial en sont revenus plutôt dépités. Nous quittons sans regret Walvis Bay, ancienne enclave britannique du sud-ouest africain, gérée par la colonie du Cap (1878-1910) puis, directement ou indirectement, par l'Afrique du Sud (1910-1994), considérée comme partie intégrante de son territoire, précise Wikipédia. En février 1994, elle est cédée à la Namibie dans laquelle elle était enclavée. « Le site de Walvis Bay est stratégique pour le commerce maritime car il s'agit du seul lieu pouvant accueillir un port en eau profonde le long de la côte Atlantique de la Namibie, poursuit l’encyclopédie. Son caractère stratégique explique le développement d'une zone franche, qui participe de sa diversification économique. Le port et les réseaux de transport, en particulier ferroviaires, font l'objet d'un plan de modernisation par la Chine, dans le cadre des "Nouvelles Routes de la Soie". » En passant, nous sommes maintenant en décalage horaire comme si nous étions en France, avec six heures d’avance sur l’heure québécoise et nous naviguerons pendant sept jours avant d’atteindre le Sénégal. Arrivés dans le brouillard, sans peine s'éloignent les phares.

Seul port en eau profonde de la côte

A l'horizon, les dunes et le début du désert de Namibie

L'esplanade va du Waterfront jusqu'à ce phare


Sculptures, bibelots et bijoux à profusion

Le grand café sur pilotis du Waterfront

L'une des terrasses

Un centre-ville déserté en ce vendredi saint


On reprend le large
Dakar, Sénégal, le samedi 26 avril

Poussière sur la ville, dans le roman d’André Langevin l’image s’impose au propre comme au figuré. Langevin situe son intrigue dans une ville minière polluée et ses personnages se meuvent dans des situations qui s’empoussièrent. C’est la même impression qui se dégage d’une visite à Dakar. Les particules fines provenant du Sahara pleuvent sur la ville s’ajoutant à la poussière des chantiers de démolition et de construction et la poussière se dépose après la joute politique d’un président qui s’est accroché au pouvoir et une dette cachée accumulée au Fonds monétaire international (FMI) de sept milliards de dollars, en plus d’un mouvement de contestation étudiante qui a mené à la fermeture d’une université de 90 000 étudiants pendant un an. C’est la désolation qui frappe au premier abord dans cette ville. La Place de l’Indépendance est hantée par la mendicité, et, à quelques pâtés de maisons du Palais présidentiel, des habitations tombent en ruines et les détritus jonchent les rues. Pas un quartier de Dakar n’est épargné par la crise économique qui assaille le pays et la population de la ville ne cesse de croître en raison d’un arrière-pays qui agonise et dont les habitants se déplacent vers la capitale qui compte déjà près de 4 millions de personnes sur un total de 18,5 millions pour le pays. Le 24 mars 2024, le président Bassirou Diomaye Faye a été élu avec 54 pour cent des suffrages défaisant ainsi Macky Sall, en place depuis 2012 et qui n’a rien ménagé, surtout pas les fonds publics, pour le demeurer. Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis les années folles de l’après-indépendance (1960-1980) sous la houlette du poète-président Léopold Sédar Senghor. Cependant, selon la firme française de recherche et d’analyse IPSOS, « les Sénégalais abordent l’année 2025 avec un optimisme remarquable, malgré les défis rencontrés en 2024. Une grande majorité, soit 89 %, estime que la nouvelle année sera meilleure sur le plan personnel, tandis que 94 % pensent que les Sénégalais commenceront à envisager l’avenir à long terme avec plus d’optimisme. Cette vision positive s’étend également à l’économie, avec 87 % anticipant une meilleure performance économique locale ». Cette note d'optimisme accompagne notre départ du continent africain.


À notre arrivée, les vendeurs de souvenirs se mettent en place.

Place de l'Indépendance

L'entrée du palais présidentiel

Les 90 000 étudiants de cette université ont déserté le campus pendant un an en signe de protestation contre le gouvernement

La télévision nationale a annoncé l'adoption, le jeudi 24 avril, d'une loi ordonnant la cessation des activités des médias non conformes.

Ca démolit et ...

ça construit.

Impossible d'aller au Sénégal sans en rapporter un baobab si cher au coeur de Boucar Diouf

On voyage aussi bien en train électrique qu'en voiture à cheval

Le commerce des animaux se pratique même au coeur d'une capitale-métropole

Les barques sont prêtes pour la pêche

Le monument de la renaissance africaine. Mais quand surviendra-r-elle?
Fuerteventura, Îles Canaries, le mardi 29 avril

Le pic de la Zarza
Puerto del Rosario est la capitale de Fuerteventura et sa plus grande ville, avec ses 45 000 habitants. Fuerteventura est la deuxième plus grande île de l’archipel espagnol des Canaries. La ville tient son nom de la dévotion mariale de sa population, d’où le rosaire. Le port se situe à proximité d’un centre-ville conçu pour recevoir les touristes: de larges rues piétonnes, des promenades autour du port et de la plage, où se pratiquent surf et planche à voile, et des boutiques et magasins qui attirent les adeptes du magasinage, d’autant plus que les Canaries sont dépourvue de taxes. Les produits chinois et leurs imitations de grandes marques européennes occupent leur part de l’espace commercial. Des musées et salles d’exposition présentent l’évolution de la région et des œuvres d’artistes locaux passés et présents. La tenue d’un symposium annuel de sculptures explique que plusieurs d’entre elles essaiment dans la ville. La circulation automobile est paisible, sans klaxon, et respecte scrupuleusement les traverses piétonnes. La propreté est de mise et les gens y circulent en toute tranquillité et en sécurité. Puerto del Rosario guide ses visiteurs selon leur rythme. Une agréable escale.


Le petit train payant qui quitte le port, contourne la ville et laisse ses passagers au centre-ville, à 500 mètres du navire.

La calle piétonne Primero de Mayo

Suzanne sur l'esplanade du fort

La mairie

Siège de la délégation espagnole

La cathédrale Notre-Dame du Rosaire

Statue de Manuel Velasquez Cabrera, maire de Fuerteventura de 1831 à 1916.



Des monuments dans toute la ville

L'escalier qui relie le centre-ville au port

Adios!
Palerme, Sicile, Italie, le samedi 3 mai

Capo Gallo
Parle plus bas… En effet, nous sommes à Palerme, siège social de la mafia italienne, là où Coppola a, notamment, situé la finale du Parrain III alors qu’un tueur à gages déguisé en prêtre tue la fille de Michael Corleone, Mary, en tentant d’abattre son père à la sortie du Teatro Massimo l’une des grandes salles européennes d’opéra. Corleone, personnifié par Al Pacino, ne s’en remettra jamais et mourra en solitaire dans la campagne sicilienne. Laissons là le ciné et rappelons-nous que les juges Falcone et Borsellino, eux, ont réellement été tués par des mafiosi en 1992. Maintenant, visitons la ville aux multiples sites inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO tout comme l’une de ses banlieues, Monreale. Ces villes ont subi de multiples influences au cours des siècles et leur histoire remonte bien avant le début de notre ère. Voilà comment on résume le tout dans Wikipédia. « En 2015, la Palerme arabo-normande (le palazzo dei Normanni et la cappella palatina, la chiesa di San Giovanni degli Eremiti, la chiesa di Santa Maria dell'Ammiraglio, la chiesa di San Cataldo, la cathédrale de Palerme, le palazzo della Zisa et le ponte dell'Ammiraglio) est inscrite avec les cathédrales de Monreale et de Cefalù, au patrimoine mondial par l'UNESCO, en tant que témoignage d'un « syncrétisme socio-culturel entre les cultures occidentales, islamique et byzantine de l'île » et « de la coexistence fructueuse de peuples d'origines et de religions diverses (musulmanes, byzantines, latines, juives, lombardes et françaises). » Palerme est une suite d’édifices monumentaux mais qui, dans certains cas, nécessitent une restauration.


Monreale, ville à flanc de montagne en banlieue de Palerme

Statue de Sainte-Rosalie, patronne de Monreale, dressée devant la cathédrale

La cathédrale de Monreal, héritage du moyen-âge

Palerme, la porta nuova

Le teatro Massimo

La cathédrale de Palerme date du 12ème siècle

L'impressionnante fontaine en restauration de la piazza Pretoria

La via Maqueda

Quattro Canti, une intersection de la via Maqueda, où les quatre coins sont ainsi aménagés.

Civitavecchia, Rome, Italie, le dimanche 4 mai

L'éternelle
Errance romaine. Voilà comment pourrait s’intituler notre visite de la ville éternelle. Voulant éviter la cohue vaticannaise en ce dimanche à quatre jours du début d’un conclave, et puisque nous l’avons déjà visitée intensivement, nous optons pour une balade sans but fixe en nous fiant à la façade des édifices pour nous guider. Quelle sensation de déambuler ainsi en admirant des chefs d’oeuvre d’architecture tout en déplorant des initiatives récentes qui jurent avec le style composé de pilastres, arcs, voûtes et colonnes avec l’ajout de gargouilles, de fauves et de personnages, le tout construit en béton avec sculptures de pierre ornant les linteaux des portes et fenêtres. Et les nombreux monuments qui s’élèvent à chaque carrefour. L’ensemble nous fait oublier les nuages et la menace de pluie pour jouir du coup d'œil ou, plutôt, de coups d’yeux à s’en donner un torticolis. Inoubliable!

Des rosiers géants accueillent les visiteurs du Musée national romain

L'entrée du musée

Musée historique des bersagliers, un corps de l'armée italienne.


Édifice à colonnes et pilastres

Édifice récent dont la présence jure avec son environnement

Soldat prêt au combat

Le resto Alfiero et son proprio. Faut bien se restaurer.
Gênes, Italie, le lundi 5 mai

Le Génois le plus célàbre, Christophe Colomb, à la conquête de l'Amérique


La piazza Ferrari

Parterres étagés

Une galerie marchande
Marseille, France, le retour le jeudi 6 mai

Le château d'If d'où s'est évadé le comte de Monte Cristo
Nous voilà de retour à Marseille après 120 jours de navigation. Quel périple! Notre premier arrêt, après l'hôtel: la Brasserie de l'escalier où l'on se gave de foie gras et de jambon du pays. Comme notre vol n'est que le 11, nous en profiterons pour visiter quelques villes de la Côte d'azur.

À bord du MSC Magnifica
La vie à bord d'un paquebot qui navigue pendant quatre mois est ponctué de moments agréables et, parfois, de certains désagréments. De même avec les escales. Ainsi, les arrêts à Malé, aux Maldives, et Walvis Bay, en Namibie, ont présenté peu d'intérêt. Des excursions, comprises dans la croisière, se sont avérées trop longues comme à Christchurch, Nouvelle-Zélande, où la guide a demandé à son chauffeur de nous faire voir la ville à partir d'un pont à une demi-heure de là et sans pouvoir sortir. À Valparaiso, Chili, le guide indiquait les points d'intérêt après notre passage tellement le chauffeur roulait rapidement. MSC pourrait peut-être envisager de se contenter d'un service de navettes entre les ports et les villes visitées plutôt que des excursions. Les excursions offertes par MSC se vendent à prix fort. Pendant les deux jours à Sydney, Australie, nous devions emprunter une navette maritime (les chaloupes de sauvetage) pour nous rendre en ville, le navire n'étant pas accosté au quai. À bord, premier constat, le service internet est à un prix plus élevé que la vitesse de son wifi. Pitoyable. Les pourboires, 480 euros par mois, doivent être versés à l'achat de la croisière. Or le personnel l'ignore et MSC semble les encaisser puisqu'ils n'apparaissent pas sur la paie des employés selon les dires de ceux à qui nous l'avons demandé. La qualité de la cuisine est bonne mais moyenne. L'armateur étant italien, les pâtes sont omniprésentes. Enfin, les spectacles sont surtout programmés pour s'adresser à une clientèle en partance de Miami, à l'exception de l'ensemble de musique d'opéra Musica in maschera formé de cinq musiciennes et musiciens et de quatre chanteuses et chanteurs. Un voyage mémorable tout de même. Quelques chiffres pour terminer. Nombre de passagers: 2055. Le pays le plus représenté: la France avec 495 passagers. Le Canada:107 et au septième rang.

Nous avons pu observer de nombreux couchers de soleil dont celui-ci au départ des Seychelles

Le 13ème pont vu du 14ème. C'est là où se déroule l'essentiel de la vie à bord: piscine, spa, la cafétéria Sahara et les terrasses. Les salles à manger sont aux 5ème et 6ème ponts et le théâtre aux 6ème et 7ème ponts.

Leçons de danse sur le 13ème pont

L'éclairage du pont en soirée

La terrasse à l'arrière du pont


Décoration du pont lors de soirées thématiques

De temps à autre, des officiers mettent la main aux pâtes.

La présence de nombreux enfants nous a étonnés

Denis, l'infatigable artiste aux croquis et caricatures

Décoration de la cafétaria pour une soirée à l'italienne

On a souligné la journée internationale des femmes comme le note Céline Ducharme de Magog


Kangourou sculpté sur glace en passant par l'Australie
Bouchées de kangourou sur le menu

Au théâtre, l'ensemble musico-vocal Musica in maschera.

Le chanteur québécois Patrick McCarthy originaire de Salaberry-de-Valleyfield et établi à Bali en Indonésie

La chanteuse française Gali au piano bar du 5ème pont

Mise à l'eau d'une chaloupe de sauvetage utilisée comme navette lorsque le navire jette l'ancre au large sans accosté

Le navire fait le plein

Un îlot rocheux au milieu de l'océan Indien

Traversée de la mer des sargasses en Atlantique


Les femmes ont reçu une rose avant le débarquement fleurissant de la sorte une grande croisière